LE STRESS
Posté le jeudi, 11 juillet, 2024
LE STRESS
Le stress correspond à la réponse non spécifique de l’organisme à toute contrainte dans le but de rétablir l’équilibre et évolue en trois phases : alarme, résistance et épuisement.
La phase d’alarme inonde l’organisme d’adrénaline libérant l’énergie nécessaire pour fuir ou pour combattre. La phase de résistance s’installe quand la menace perçue se prolonge avec une libération continue de corticoïdes pour mobiliser l’énergie stockée dans les glucides et les lipides. La phase d’épuisement signe la fin des capacités d’adaptation avec une profonde sensation de fatigue, d’épuisement pouvant conduire au burn-out.
Le stress commence là où les réponses automatiques habituelles ne suffisent plus à maintenir l’équilibre. La double évaluation des contraintes externes et des ressources internes permet d’apprécier leur adéquation ou leur discordance. Leur adéquation est synonyme de stress positif, de meilleure performance, de cohérence et de santé préservée. Leur discordance prolongée génère une anxiété, une baisse des performances et des effets délétères sur la santé. Réaction de survie, de fuite ou de combat face à un prédateur dans le monde animal, le stress est paradoxalement devenu la maladie du siècle chez l’être humain.
Les stresseurs menacent la personne par l’imprévisibilité, le défi, l’absence de contrôle voire l’absurdité de la contrainte. Souvent d’origine extérieure, le stress est néanmoins favorisé par une vulnérabilité personnelle et/ou par des blessures antérieures. Les stresseurs modernes sont plus intenses, plus fréquents de par les conditions actuelles de vie et de travail, la mondialisation, la dictature de la performance et du profit, le relativisme avec perte des repères spirituels, la déshumanisation, le harcèlement et les injonctions paradoxales.